La boucle est finalement bouclée ! Après avoir présenté tous les Edo Kage de Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm Revolution, Bandai Namco dévoile aujourd’hui la dernière vidéo gameplay qui se base sur le troisième Raikage.

 

 

Plus de 12 millions de jeux vendus à travers le monde durant la dernière décennie : la saga Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm constitue sans nul doute à elle seule un investissement plutôt rentable pour l’éditeur Namco Bandai. Après le formidable épisode Ultimate Ninja Storm 3 (et en écartant sa version très dispensable « Full Burst » sortie récemment), le studio CyberConnect2 remet donc logiquement le couvert pour un résultat qui paraît à nouveau bluffant…

Les développeurs de CyberConnect2 semblent bien avoir mis les petits plats dans les grands pour donner corps à ce nouveau volet. Comme d’habitude, ils ont travaillé main dans la main avec le studio d’animation Pierrot, en charge des animés Naruto Shippuden depuis 2007, qui fournit ici pour l’occasion plus de 50 minutes de dessins animés. Celles-ci sont réparties non seulement dans les animations inhérentes à chaque technique secrète de Jutsu, mais aussi dans les trois animés inédits réalisés exclusivement pour le jeu et servant de scénarios pour les parties en solo. Supervisés par l’auteur de Naruto, Masashi Kishimoto, qui s’est également chargé du design de nouveaux costumes, ces animés devraient être entrecoupés de combats dantesques à effectuer par le joueur. Deux d’entre eux viennent d’ailleurs d’être révélés. Le premier, « The Untold Story of Akatsuki », se focalise ainsi sur la création de l’Akatsuki, fameuse et néanmoins terrible organisation criminelle qui contient officiellement une dizaine de membres. L’histoire devrait montrer la manière dont Pain et Konan rassemblent tout ce petit monde. Quant au second animé, « The Two Uchiha », il suit l’histoire tragique de Shisui Uchiha et montre notamment ses rapports avec son meilleur ami Itachi. En imaginant la teneur dramatique de ce dernier épisode, inutile de préciser que l’émotion devrait être largement au rendez-vous ! Cerise sur le gâteau : Kishimoto a créé tout spécialement pour le jeu un nouveau héros : Mecha-Naruto. Hommage déguisé à Goldorak, Gundam et autres combattants robotisés, Mecha-Naruto dispose de techniques Ultimate Jutsu particulièrement réjouissantes, comme le Rocket Rasengan ou le Tailed Beast Cannon. Cette dernière le fait se métamorphoser, à l’instar d’un Transformer, en canon géant puis tirer un laser énorme sur l’ennemi. De même, Mecha-Naruto possède une version Kyubi et peut se métamorphoser également en Mecha-Kurama ! Avec sa voix métallique et ses coups robotisés plutôt drôles, ce personnage inédit se révèle très fun et rejoint un casting tout simplement énorme…

100 personnages pour un gameplay revisité

Ce nouveau Naruto propose trois systèmes de combat.

Pour ce nouvel épisode, les développeurs offrent plus de cent personnages jouables avec leur cortège de nouvelles attaques et animations sublimes. Parmi les nouveaux devraient figurer, outre Shisui Uchiha et Mecha-Naruto, le second Tsuchikage Mu, le second Mizukage, le troisième Raikage ou encore le quatrième Kazekage. Pour être capable de maximiser l’expérience de jeu – tant le contenu semble énorme – le studio CyberConnect2 s’est assuré pour l’occasion la collaboration en externe de développeurs freelances qui connaissent bien les jeux de combat puisqu’ils ont déjà travaillé notamment sur la série des King of Fighters. Pas étonnant dans la mesure où le gameplay semble aujourd’hui affiné, voire même un peu plus technique. Ainsi figurent désormais au menu des Guard Break Attack et des Counter Attack. Si elle est réussie, une Guard Break Attack permet d’infliger pas mal de dégâts à l’adversaire et même de le sonner temporairement en un seul coup. Pour cela, il suffit de pousser la croix directionnelle en haut. Mais attention, le nombre d’essai est limité. Quant à la Counter Attack, comme son nom l’indique, elle permet de contre-attaquer et de mettre K.-O. temporairement l’adversaire mais aussi de l’empêcher d’utiliser ses personnages de soutien. Pour effectuer cette action, il faut presser sur deux touches en même temps au bon moment, lorsque l’ennemi assène son attaque. Il est à noter aussi la présence d’une Storm Gauge (un peu l’équivalent de la jauge d’équipe précédemment) qui se remplit en infligeant ou recevant des dommages, mais aussi en recourant aux personnages de soutien ou en usant de chakra. Celle-ci permet maintenant d’activer les super-attaques Team Ultimate Jutsu, True Awakening et Seal Barrier…

Trois styles de combat

Le mode Ninja World Tournament proposera du 1 contre 3. Devinez qui sera tout seul !

Concrètement, après avoir sélectionné son héros principal et ses deux personnages de soutien, le joueur doit choisir un style de combat parmi trois : Ultimate Jutsu, Awakening ou Drive. Le premier permet d’utiliser les traditionnels Ultimate Jutsu (pouvoir énorme consommant beaucoup de chakra) mais aussi des Combo Ultimate Jutsu, c’est-à-dire le déclenchement d’un Ultimate Jutsu commun où chaque personnage entre en jeu. Les Combo Ultimate Jutsu ne sont accessibles qu’avec des équipes bien spécifiques et un minimum de 40% de chakra. La combinaison de personnages sélectionnés est donc capitale (par exemple Sasuke et Itachi). Et le résultat s’avère spectaculaire puisqu’il offre au joueur des dialogues inédits et des nouvelles cinématiques délirantes. A noter que si l’adversaire est battu par un Ultimate Jutsu Finish, une petite séquence d’animation supplémentaire apparaît en fin de cinématique. Et si la jauge de Storm est au maximum, il est possible de lancer un Team Ultimate Jutsu : les deux personnages de soutien se ruent alors tour à tour sur l’ennemi pour lui infliger quelques combos puis vient ensuite automatiquement l’Ultimate Jutsu du héros principal. Second style de combat disponible : Awakening / True Awakening (l’Eveil). Le fait d’entrer dans cet état d’Eveil offre des attaques différentes aux personnages. Certains peuvent même se transformer en créatures gigantesques, les jauges de Storm et de chakra devant alors être au maximum. Enfin, le dernier style de combat disponible est Drive et il existe sous trois variantes : Support Drive 1, Support Drive 2 et Seal Barrier. Grâce à la première, le joueur, en actionnant le joystick droit, peut ordonner à ses personnages de soutien d’attaquer avec lui ou au contraire de le défendre. La seconde, quant à elle, permet aux personnages de soutien d’intervenir automatiquement pour attaquer et / ou défendre (la jauge de soutien se remplit d’ailleurs ici plus rapidement). Last but not least : la Seal Barrier offre à l’équipe de créer un large sceau magique autour de l’adversaire afin de mettre hors d’état de nuire temporairement ses personnages de soutien. La Seal Barrier est accessible avec un minimum de 50% de chakra et surtout avec la jauge de Storm boostée à fond.

Un tournoi à 1 contre 3

Plus de 100 personnages seront jouables.

Annoncé récemment, le mode Ninja World Tournament devrait être une expérience uniquement disponible en solo (tout du moins dans un premier temps) qui fait se confronter le joueur, au sein d’une grande arène, à trois ennemis simultanés et dirigés par l’IA. Ce mode pourrait être scénarisé un minimum – il faut déterminer qui est le ninja le plus fort au sein du village de Konoha – et même bénéficier de quelques cinématiques exclusives. Prévu pour PS3, 360 et PC, Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm Revolution sort à la vente en Europe sous la forme de deux éditions. La plus simple, intitulée « Rivals », contiendra, outre le jeu, un DLC avec Naruto en costume de Sasuke et Sasuke dans la tenue de Naruto. Tandis que l’édition « Samurai » reprendra le contenu de l’édition « Rivals », mais en y ajoutant un boîtier spécial et surtout une jolie figurine haute de 17 cm représentant Naruto habillé d’une armure de samouraï. Enfin, un DLC exclusif est offert aux joueurs précommandant le jeu : le « Samurai Armor Pack » qui donne à Naruto, Sasuke et Sakura des armures très stylisées. Au final, ces petits bonus sympathiques devraient séduire encore davantage les passionnés du ninja de Konoha…

Masashi Kishimoto (岸本 斉史, Kishimoto Masashi^?) est un mangaka et un scénariste japonais né le 8 novembre 1974 (39 ans) à Nagi dans la préfecture d'Okayama, au Japon.

Il est surtout connu pour être l'auteur du manga Naruto.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dès son plus jeune âge Masashi se passionne pour le dessin, même si cela ne ressemblait qu'à des graffitis, du fait de son inexpérience. Cependant, à force d'entraînement et de patience, ses dessins deviennent de plus en plus perfectionnés. Ses principaux modèles étaient les personnages de ses animes favoris, tirés des mangas de ses auteurs préféré, tels que Dragon Ball Z et Dr Slump de Akira Toriyama, Kinnikuman de Yoshinori Kunai et Takashi Shimada, mais aussi 'Doraemon' de Hiroshi Fujimoto, ou Mobile Suit Gundam de Yoshiyuki Tomino et Hajime Yadate. Par ailleurs, le dessin n'étant pas sa seule passion, il aime beaucoup jouer aux jeux vidéo (grand fan de Akira Toriyama, il raconte dans les pages Bonus de Naruto son enfance et sa découverte du jeu vidéo Dragon Quest sur Famicom^[1]) et à la voiture télécommandée.

Dès cette époque Kishimoto souhaite s'adonner entièrement à sa passion en devenant mangaka, suite à l'effet incroyable que lui a fait le célèbre manga Dragon Ball. Durant son adolescence, Masashi crée son premier manga nommé Hiatari-kun, l'histoire d'un jeune ninja. Une fois arrivé au collège, il délaisse le dessin, ne se croyant plus capable de devenir mangaka, et s'adonne aux sports tels que le baseball. Il a un moment l'idée de faire carrière dans le sport, mais se rend compte qu'il n'en est pas capable. C'est durant une balade à vélo qu'il tombe sur l'affiche d'un film nommé Akira ; la contemplant longuement, il a soudain un déclic, sa passion pour le dessin avait resurgi d'un coup.

Une fois au lycée, Kishimoto ne consacre que très peu de temps à ses devoirs et passe la majeure partie de son temps à dessiner. Il entre dans une université d'art sur l'île de Kuushu et commence même un manga de Samouraï qui ne verra jamais le jour. Lors de sa deuxième année de lycée, il travaille sur de nombreuses ébauches de manga, Michikusa, Asian Punk, et Yakiyû-ô, qui resteront des prototypes, aucun ne lui convenant réellement.

À l'âge de 20 ans, Kishimoto reçoit le prix « The Hop Step Awards» décerné par les éditions Shueisha aux jeunes auteurs à l’avenir prometteur pour son court récit intitulé Karakuri. Le prix Hop Step Awards est un prix qui a été attribué à des mangakas aujourd’hui devenus incontournables, tels que Yoshihiro Togashi (Hunter × Hunter, Yû yû hakusho), Nobuhiro Watsuki (Kenshin le vagabond) ou Eiichiro Oda (One Piece). On peut d'ailleurs trouver « Karakuri » dans le 18^e recueil des lauréats du prix Hop Step Awards paru en 1996 dans la collection « Jump Comics ».

Kishimoto ouvre également le projet « Top of the Super Legend » en publiant un one shot nommé « Bench ! » et ayant pour sujet le baseball. Il est suivi d'un one shot par semaine réalisé par d'autres auteurs réputés, comme Hideaki Sorachi (auteur de Gintama), Takeshi Konomi (auteur de Prince of Tennis), Kyōsuke Usuta (auteur de Jaguar), Osamu Akimoto (auteur de Kochi Kame) et Akira Toriyama (auteur de Dragon Ball)^{[réf. nécessaire]}.

Il commence un manga basé sur la soupe de ramen, et c'est ainsi que naît le manga Naruto. Lors de sa publication dans le magazine japonais Weekly Shōnen Jump, les réactions furent pour la grande majorité positives. Il dessine en même temps un manga centré sur le baseball, son sport préféré mais celui-ci ne rencontre que peu de succès. Masashi décide alors de prendre du recul pour faire le point sur tous les bons éléments de ces mangas écrits jusqu'à ce jour, et prend la décision de tous les réinvestir dans Naruto.

La série Naruto connaît une prépublication dans l’hebdomadaire Weekly Shonen Jump depuis le n^o 17 (1999) et est adaptée à la télévision japonaise. Fin 2010, elle atteint une cinquantaine de volumes reliés au Japon. Ce manga est sans nul doute l'un des plus importants succès commerciaux de ces dix dernières années.

Aujourd'hui, le nombre de tomes ne cessent d'augmenter, et le succès monte de jour en jour à l'échelle japonaise, comme mondiale.

En 2004, Masashi kishimoto était le 3^e mangaka le plus taxé au Japon avec 112.8 millions de yen d'impôts soit 800 000 € et était le 9^e contribuable à travers tout le pays.

En 2007, Masashi Kishimoto était le deuxième mangaka le plus taxé du Japon, avec 178,4 millions de yens (près d'un million d'euros) d'impôts^[2].

Masashi a un frère jumeau, Seishi, également mangaka et auteur de 666 Satan et de Blazer Drive. Ces deux frères se ressemblent tellement qu'il y eut pendant longtemps des malentendus : Seishi Kishimoto reçut de nombreuses lettres d'insultes de la part de lecteurs lui reprochant de copier les idées de son frère jumeau car ils ne se doutaient pas du lien les unissant. Néanmoins, le malentendu se dissipa et Seishi fut lui aussi reconnu.

Inspiration[modifier | modifier le code]

Kishimoto, principalement connu pour son manga Naruto, a trouvé l'inspiration au travers de sa vie quotidienne. En effet Konoha, village fictif appartenant au manga fut inspiré de la ville natale de l'auteur, car celui-ci vivait près d'une base militaire où il y avait de nombreux terrains d'entraînement. De même quelques protagonistes de Naruto sont inspirés de personnes réelles l'ayant entouré durant sa jeunesse tels que ses amis de lycée cependant la plupart des personnages ont été inventés de toute pièce